la poule Gournay
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la poule Gournay
Becs et Plumes Dossier spécial races rare
Pour finir notre dossier spécial sur la poule Gournay, voici une petite recette :

La poule Gournay

Une jolie poule, originaire de Gournay en Bray en Normandie dans le département de Seine-Maritime, mérite tout notre attention.
C’est une vieille race française, très robuste, bonne pondeuse, qui résulterait de croisements entre des brahmas et Houdan. Son plumage est noir, caillouté de blanc.
Différentes hypothèses sur ses lointaines origines
Certains pensent que la Gournay a pour racines le groupe « Néerlando-Normands »
(XVème siècle) au même titre que d’autres races normandes comme la Crèvecoeur, la Le
Merlerault, la Caumont et la Pavilly. D’autres émettent l’hypothèse que les Vikings auraient
pu implanter lors de leurs différentes invasions, des volailles au plumage tacheté qui, croisées
avec des poules locales, auraient donné les ancêtres de l’actuelle Gournay.
Quelque soit ses origines, notre belle normande revient de loin puisque, vers la fin des années
1800, elle a une première fois, frôlé l’extinction… En effet, les croisements incontrôlés avec des volailles asiatiques introduites sur notre continent ont bien failli avoir raison de la Poule
de Gournay. Cette dernière ne doit son salut qu’à la ténacité de deux éleveurs, MM. Maison et
Lourdelle, qui dès 1896, entreprirent de la reconstituer à partir des meilleurs sujets trouvés
dans la région de Gournay-en-Bray.
P. Maison établit le standard de cette volaille vers 1915, mais il ne fût adopté qu’en 1924 après présentation à la société des aviculteurs normands et au club avicole de la Seine-Inférieure.

Les circonstances de sa naissance restent nébuleuses, la poule de Gournay, race locale et ancienne, est connue depuis la fin du XIXème siècle dans les confins du pays de Bray. Les nombreuses zones d'ombres de son histoire ont laissé place à la légende:
La Gournay tiendrait son plumage "caillouté" de la ruse d'une paysanne qui, pour se soustraire de la rente féodale, aurait recouvert ses protégées de suie, espérant ainsi les faire passer pour des corbeaux. Quelques jours plus tard, la neige tombant sur la région, le plumage des poules se trouva moucheté de tâches blanches. Ainsi serait née la Gournay, une volaille robuste à la chair fine qui aurait pris place sur les meilleures tables de la région. (source slowfood76)

La Gournay est une poule de type fermier, élégante, aux formes arrondies et au plumage serré. La finesse de sa chair lui a valu le surnom de « Bresse normande ».
Le coq est noir caillouté de blanc, le plumage est brillant. La tête est fine sans trace de huppe. Le bec est moyen, jaspé, taché de blanc, rose et noir. La crête est bien rouge à dentelures marquées, bien droite et portée bien en arrière avec le lobe bien séparé de la nuque. L’oeil est jaune orangé. Les barbillons sont rouges et arrondis. Les oreillons sont ovales, blancs, parfois tachés de rouge. Le cou semble long, certainement parce que les plumes du camail sont serrées, peu abondante et collées au cou. Le camail ne dépasse pas le cou. Le corps est de forme arrondie ; La poitrine est bien développée, le dos est assez large et légèrement incliné vers l'arrière; Les ailles sont serrées contre le corps, la queue est bien relevée. Les tarses de longueur moyenne, sont roses marbrés de noir, ainsi que les doigts, les ongles sont noirs ou rosés. Le coq fait presque 3 kg (minimum 2,5 kg).

La poule présente les mêmes caractéristiques que le coq a l’exception de la crête qui retombe surtout du côté droit. Elle peut peser jusqu’à 2,5 kg, le plus souvent vers 2 kg. C’est une race très vive qui exploite très bien son parcours où elle trouve une bonne partie de sa nourriture. Elle est assez éprise de liberté et résisté très bien aux intempéries. Elle est très rustique et s’adapte bien à la vie au dehors, ne craignant ni le froid ni l’humidité. C’est une très bonne pondeuse qui peut aller jusqu’à 200 oeufs par an de 60 à 65 gr à coquille blanche .(Les oeufs teintés sont un défaut )

avec nos remerciements à nos amis suisse, coline50, jean Michel et autres éleveurs qui avec leur travaille assurent la sauvegarde de la race

Une jolie poule, originaire de Gournay en Bray en Normandie dans le département de Seine-Maritime, mérite tout notre attention.
C’est une vieille race française, très robuste, bonne pondeuse, qui résulterait de croisements entre des brahmas et Houdan. Son plumage est noir, caillouté de blanc.
Différentes hypothèses sur ses lointaines origines
Certains pensent que la Gournay a pour racines le groupe « Néerlando-Normands »
(XVème siècle) au même titre que d’autres races normandes comme la Crèvecoeur, la Le
Merlerault, la Caumont et la Pavilly. D’autres émettent l’hypothèse que les Vikings auraient
pu implanter lors de leurs différentes invasions, des volailles au plumage tacheté qui, croisées
avec des poules locales, auraient donné les ancêtres de l’actuelle Gournay.
Quelque soit ses origines, notre belle normande revient de loin puisque, vers la fin des années
1800, elle a une première fois, frôlé l’extinction… En effet, les croisements incontrôlés avec des volailles asiatiques introduites sur notre continent ont bien failli avoir raison de la Poule
de Gournay. Cette dernière ne doit son salut qu’à la ténacité de deux éleveurs, MM. Maison et
Lourdelle, qui dès 1896, entreprirent de la reconstituer à partir des meilleurs sujets trouvés
dans la région de Gournay-en-Bray.
P. Maison établit le standard de cette volaille vers 1915, mais il ne fût adopté qu’en 1924 après présentation à la société des aviculteurs normands et au club avicole de la Seine-Inférieure.

Les circonstances de sa naissance restent nébuleuses, la poule de Gournay, race locale et ancienne, est connue depuis la fin du XIXème siècle dans les confins du pays de Bray. Les nombreuses zones d'ombres de son histoire ont laissé place à la légende:
La Gournay tiendrait son plumage "caillouté" de la ruse d'une paysanne qui, pour se soustraire de la rente féodale, aurait recouvert ses protégées de suie, espérant ainsi les faire passer pour des corbeaux. Quelques jours plus tard, la neige tombant sur la région, le plumage des poules se trouva moucheté de tâches blanches. Ainsi serait née la Gournay, une volaille robuste à la chair fine qui aurait pris place sur les meilleures tables de la région. (source slowfood76)

La Gournay est une poule de type fermier, élégante, aux formes arrondies et au plumage serré. La finesse de sa chair lui a valu le surnom de « Bresse normande ».
Le coq est noir caillouté de blanc, le plumage est brillant. La tête est fine sans trace de huppe. Le bec est moyen, jaspé, taché de blanc, rose et noir. La crête est bien rouge à dentelures marquées, bien droite et portée bien en arrière avec le lobe bien séparé de la nuque. L’oeil est jaune orangé. Les barbillons sont rouges et arrondis. Les oreillons sont ovales, blancs, parfois tachés de rouge. Le cou semble long, certainement parce que les plumes du camail sont serrées, peu abondante et collées au cou. Le camail ne dépasse pas le cou. Le corps est de forme arrondie ; La poitrine est bien développée, le dos est assez large et légèrement incliné vers l'arrière; Les ailles sont serrées contre le corps, la queue est bien relevée. Les tarses de longueur moyenne, sont roses marbrés de noir, ainsi que les doigts, les ongles sont noirs ou rosés. Le coq fait presque 3 kg (minimum 2,5 kg).

La poule présente les mêmes caractéristiques que le coq a l’exception de la crête qui retombe surtout du côté droit. Elle peut peser jusqu’à 2,5 kg, le plus souvent vers 2 kg. C’est une race très vive qui exploite très bien son parcours où elle trouve une bonne partie de sa nourriture. Elle est assez éprise de liberté et résisté très bien aux intempéries. Elle est très rustique et s’adapte bien à la vie au dehors, ne craignant ni le froid ni l’humidité. C’est une très bonne pondeuse qui peut aller jusqu’à 200 oeufs par an de 60 à 65 gr à coquille blanche .(Les oeufs teintés sont un défaut )

avec nos remerciements à nos amis suisse, coline50, jean Michel et autres éleveurs qui avec leur travaille assurent la sauvegarde de la race
Pour finir notre dossier spécial sur la poule Gournay, voici une petite recette :


» la (poule de) Contres
» la poule Brahma
» la poule Faverolles
» La poule Brabançonne
» zut..... la pauvre poule !
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