la poule Pavilly
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la poule Pavilly
Becs et plumes dossier spéciale poules rares
la poule Pavilly

Encore une race normande qui se fait rare dans nos poulaillers, c'est la poule Pavilly.
Nommé d'après un bourg de la région d'Yvetot en Normandie. C'est le marché aux volailles, qui se tenait dans cette commune qui fit la connaître bien plus loin de la ville de Rouen et même en Seine Maritime.

Les influences des races autrichiennes Sulmtaler et Altsteirer sont encore bien visibles, vu que l'Altsteirer a aussi des oreillons blancs.

De dire qu'il s'agit d'une vraie parenté avec les deux races serait probablement trop vite dit, par contre
la parenté avec la Caumont et la Crêvecoeur est indiscutable.
A l'époque les fermiers ont bien aimés les petites huppes sur leurs volailles, surtout parce que on croyait que les poules « huppées » étaient des meilleures pondeuses..
Comme beaucoup de races françaises, la Pavilly était très populaire, mais ne pouvait pas résister aux influences des poules asiatiques qui sont arrivés en masse au début du siècle dernier.
Encore une fois , c'est l'éleveur Jean-Claude Périquet, grand spécialiste des poules en voie de disparition, qui a la responsabilité de son sauvetage. Il dit , la principale difficulté dans l'élevage de la race est de trouver le bon équilibre entre la taille de la crête et de la huppe, ni trop gros ni trop petit, surtout chez les coqs.

Déscription
La Pavilly est la poule de campagne par excellence. Son tronc est cylindrique et ses formes
harmonieuses, la crête est simple, droite et la huppe composée de fines plumes qui tombent en arrière. Son dos est long et large et son port est mi-haut. La queue est portée perpendiculairement au dos, mais non redressée en queue d’écureuil ce qui reste encore un problème chez les coqs.
Le plumage est noir brillant, à reflets verts chez le coq. Il faut rechercher un plumage relativement serré et éviter un plumage bouffant et la présence de « culottes » chez les poules.
La Pavilly est une volaille attachante tout en demeurant vive, alerte et rustique. Moins farouche que la Gournay, elle peut être très familière mais aime vadrouiller assez loin de son poulailler.
C'est une poule d'un poids de 3 kg pour le coq et de 2,5 kilos pour la poule. La poule est bonne pondeuse, les oeufs sont blanc-crème, certains éleveurs travaillent à retrouver la couleur blanche qui est celle demandée pour cette race.
Ne lui demandez pas de couver, elle est assez médiocre dans ce rôle.
Lors du championnat de France 2009 du club pour la sauvegarde des races avicoles normandes, 22 "Pavilly" ont été présentées par trois éleveurs dont un éleveur suisse…

avec nos remerciements aux amis suisse pour les photos. http://www.volailles-francaises.ch et coline50 pour son aide.
Comme les volailles normands, la cuisine normande nous fait découvrir des bonnes choses.
Cette fois j'ai choisi un plat traditionnel à la façon normande.

Peter pour Becs et Plumes
la poule Pavilly

Encore une race normande qui se fait rare dans nos poulaillers, c'est la poule Pavilly.
Nommé d'après un bourg de la région d'Yvetot en Normandie. C'est le marché aux volailles, qui se tenait dans cette commune qui fit la connaître bien plus loin de la ville de Rouen et même en Seine Maritime.

Les influences des races autrichiennes Sulmtaler et Altsteirer sont encore bien visibles, vu que l'Altsteirer a aussi des oreillons blancs.

De dire qu'il s'agit d'une vraie parenté avec les deux races serait probablement trop vite dit, par contre
la parenté avec la Caumont et la Crêvecoeur est indiscutable.
A l'époque les fermiers ont bien aimés les petites huppes sur leurs volailles, surtout parce que on croyait que les poules « huppées » étaient des meilleures pondeuses..
Comme beaucoup de races françaises, la Pavilly était très populaire, mais ne pouvait pas résister aux influences des poules asiatiques qui sont arrivés en masse au début du siècle dernier.
Encore une fois , c'est l'éleveur Jean-Claude Périquet, grand spécialiste des poules en voie de disparition, qui a la responsabilité de son sauvetage. Il dit , la principale difficulté dans l'élevage de la race est de trouver le bon équilibre entre la taille de la crête et de la huppe, ni trop gros ni trop petit, surtout chez les coqs.

Déscription
La Pavilly est la poule de campagne par excellence. Son tronc est cylindrique et ses formes
harmonieuses, la crête est simple, droite et la huppe composée de fines plumes qui tombent en arrière. Son dos est long et large et son port est mi-haut. La queue est portée perpendiculairement au dos, mais non redressée en queue d’écureuil ce qui reste encore un problème chez les coqs.
Le plumage est noir brillant, à reflets verts chez le coq. Il faut rechercher un plumage relativement serré et éviter un plumage bouffant et la présence de « culottes » chez les poules.
La Pavilly est une volaille attachante tout en demeurant vive, alerte et rustique. Moins farouche que la Gournay, elle peut être très familière mais aime vadrouiller assez loin de son poulailler.
C'est une poule d'un poids de 3 kg pour le coq et de 2,5 kilos pour la poule. La poule est bonne pondeuse, les oeufs sont blanc-crème, certains éleveurs travaillent à retrouver la couleur blanche qui est celle demandée pour cette race.
Ne lui demandez pas de couver, elle est assez médiocre dans ce rôle.
Lors du championnat de France 2009 du club pour la sauvegarde des races avicoles normandes, 22 "Pavilly" ont été présentées par trois éleveurs dont un éleveur suisse…

avec nos remerciements aux amis suisse pour les photos. http://www.volailles-francaises.ch et coline50 pour son aide.
Comme les volailles normands, la cuisine normande nous fait découvrir des bonnes choses.
Cette fois j'ai choisi un plat traditionnel à la façon normande.

Peter pour Becs et Plumes

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